Il y a trop peu de romans écrits par des Congolais qui racontent l’Histoire ou les histoires du Congo, en particulier celle(s) couvrant la période pré- et post-coloniale. Il y a donc un vide que j’ai eu besoin de combler, en espérant que cela en inspirera beaucoup d’autres…
Lilia Bongi est née au Congo (actuelle République démocratique du Congo) et a vécu la majeure partie de sa vie en Belgique.
Malgré la distance et le passage des années, son regard demeure tourné vers l’Afrique où elle se rend régulièrement.
Sensible au sort d’artistes peintres de talent délaissés par les instances culturelles congolaises, elle créera en 2000, l’association « Parallel 4 ». Cette dernière aura pour objectif de promouvoir en Europe les œuvres d’une dizaine de créateurs d’art – dont Kapolongo Mbinalele, Shula, Katembwe, Ange Kumbi et Chéri Chérin – et de récolter des fonds visant à leur faire parvenir du matériel de qualité.
En 2016, au terme d’une carrière au sein des institutions européennes, Lilia décide de prendre la plume.
En tant que membre de la diaspora africaine, son coeur bat au rythme de l’Afrique et de l’Europe. Cette multi-culturalité lui permet de voir, (d)écrire et analyser avec singularité les thèmes-défis de notre société qui lui sont chers, tels que la protection de l’enfance, la condition de la femme, l’accès à l’éducation et la discrimination.
Amsoria est son premier roman. Lo & la Montagne de la Sagesse, sa deuxième oeuvre littéraire (à paraître), est un conte basé sur une histoire qu’elle tenait de sa mère, qui elle-même la tenait de ses aïeuls.